Conseils santé

Ce que vous trouverez dans ces conseils santé :   

– une aide en ligne et des informations précieuses mais pré écrites. Le but est de vous aider à mieux comprendre les problèmes dont   souffre votre animal, pas de faire de vous en quelques pages un vétérinaire averti….   

– des traitements adaptés à des situations simples.

Ce que vous ne trouverez pas dans ces quelques pages :   

– des conseils personnalisés, adaptés forcément à votre cas. Dans ce cas précis rien ne remplace une consultation chez un vétérinaire praticien. Assurez vous cependant qu’il accepte de traiter l’animal qui vous pose soucis surtout pour les rongeurs et les oiseaux. Par ailleurs, nous vous rappelons que l’auteur de ces pages décline toute responsabilité quant à l’utilisation qui pourrait être faite de ces conseils. A vous de vous assurer de la pertinence et de la validité des informations données… et d’ en assumer les risques.

NOTIONS DE BIOLOGIE ELEMENTAIRE

La maladie peut se définir comme un état où l’animal ne se comporte pas volontairement ou involontairement « normalement ». D’où l’importance de définir des normes c’est à dire des moyennes ou des fourchettes de données que l’on peut considérer comme normal pour une espèce donnée; par exemple la température rectale normale du chien avoisine en moyenne les 38,5 ° C  mais peut varier de 38 ° C à 39,5 ° C sans que l’animal soit malade. Un chien super excité voit facilement sa température augmenter à 39,5 ° sans aucun problème. Mais un chien trés calme ( trop…) qui ne mange pas ou trés peu avec une température de 39,5° C présente probablement de la fièvre. Cette notion de relativité est importante à comprendre. La médecine s’appuie sur des notions qui sont toujours relatives. On sait par exemple que dans telle situation un animal a 50 % de chances de se tirer d’affaire mais on ne saurait dire si l’animal va effectivement se sortir d’affaire. Autre exemple: on sait qu’un traitement donné sur telle ou telle maladie agit correctement dans 95% des cas dans la situation présente mais il est possible que l’animal fasse partie des 5 % restants où le traitement ne donnera aucun résultat. La médecine n’est pas une science exacte. Les médecines dites parallèles ou douces (homèopathie, oligo-éléments, osteopathie, acupuncture…) n’échappent pas à cette règle mais constituent une alternative intéressante à la médecine traditionnelle ou allopathique. Il importe simplement d’en connaitre les limites. Les causes des maladies ou étiologie sont parfois trés variées et peuvent agir en même temps. Ces causes ne sont pas toutes infectieuses loin s’en faut mais pour la compréhension de la suite nous n’aborderons que les affections qui font intervenir un élément étranger ( parasites, virus …) Les virus ( ex: virus de la maladie de Carré, de l’hépatite de Rubarth…)sont de trés petits organismes qui peuvent causer de grands dégats: il existe le plus souvent une porte d’entrée c’est  dire un endroit du corps de l’animal où le virus pénétre, un ou des endroits où ils se mulitplient , un ou des endroits où ils sont éliminés. En pratique l’intérêt de savoir si on a affaire à un virus tient simplement à ce qu’aucun traitement antibiotique ne peut fonctionner. En médecine vétérinaire les traitements anti virus sont peu nombreux et pour l’instant en grande majorité réservé à des traitements locaux ( ex: gouttes dans l’oeil…). Le seul moyen de se prémunir contre un virus reste pour l’instant la vaccination quand elle existe: vaccination qui doit être pratiquée AVANT tout contact avec le virus en cause. Les parasites( ex: les puces, les vers, les piroplasmes…) sont des organismes plus gros que les virus et fonctionne différemment. Il s’en suit que les traitements anti parasitaires sont spécifiques. ex: la vermifugation consiste à détruire les vers (et/ou larves ) du tube digestif. Les bactéries en générale plus grosses que les virus mais moins que les parasites ont ceci de particulier que la plupart sont sensibles aux antibiotiques. L’intérêt pratique est évident. En cas de suspicion d’une atteinte bactérienne l’animal sera mis sous antibiotique. Attention les antibiotiques constitue un terme général  pour des dizaines de produits mais il existe différentes familles qui n ‘agissent pas toutes sur les mêmes germes. L’utilisation de ses substances est règlementée car une mauvaise utilisation ou un usage abusif peut induire l’apparition de résistance c’est à dire que la bactérie devient résistante à l’antibiotique et peut donc continuer ses ravages dans l’organisme. Un germe qui devient résistant à tous les antibiotiques connus pose un grave problème puisqu’il n’existe plus aucun traitement efficace contre lui. ex: la recrudescence de la tuberculose chez l’homme avec apparition de germes résistants à tous les antibiotiques connus.

NOTIONS DE TERRAIN

Cette notion est fondamentale. Le « terrain » est constitué de l’organisme pris dans son ensemble et tient compte  de la résistance à telle ou telle maladie. Ainsi un organisme affaibli constitue une cible facile pour bon nombre de germes; en effet ses défenses sont amoindries et tel germe pourra causer de graves dégâts. A contrario un organisme fort, avec des défenses efficaces sera peu sensible à telle ou telle infection. On peut dire q’un organisme sain ( tant au niveau physique que psychologique) sera à l’abri de bon nombre de soucis.  Dans bon nombre de situations il est plus important de s’attacher à favoriser un terrain fort que d’éviter tout contact avec tel ou tel germe. Les notions d’alimentation équilibrée, d’environnement favorable ( humidité, ventilation, température, courant d’air etc…) d’hygiène de vie, de stress modéré, le souci d’éviter les excés en tout genre prennent alors toute leur importance.

QUELQUES DEFINITIONS

-diagnostic:     poser un diagnostic revient à définir de quoi souffre exactement votre animal. On peut poser un diagnostic de certitude quand la cause est identifiée et certaine.

-suspicion:  il s’agit de l’ensemble des causes qui pourraient expliquer les symptômes observés. La suspicion peut être large car de nombreuses possibilités existent ou être étroite quand les possibilités se réduisent à 2 ou 3 hypothèses. En médecine vétérinaire, pour des raisons de coût, car la mise en oeuvre d’examens complémentaires pour définir exactement le problème augmente rapidement le prix des soins, on se limite le plus souvent à des suspicions. La recherche effective des causes ne devient nécessaire que quand les traitements relatifs aux différentes suspicions n’ont rien donné. Pour résumer, la réponse à de nombreuses questions reste limitée à l’importance des moyens financiers du propriétaire et à sa motivation….

-pronostic:    établir un pronostic équivaut à évaluer les chances de succés d’un traitement. Un pronostic défavorable conduit à penser que la vie de l’animal est compromise à plus ou moins long terme.

– étiologie:    l’étiologie d’une maladie, c’est à proprement parler la cause de cette maladie: ex dans la piroplasmose, l’étiologie est le parasite responsable= le piroplasme.

– traitement:    on distingue des traitements par voie orale administrés directement dans la bouche ou dans l’alimentation ou l’eau de boisson des traitements administrés par injections SC = sous cutané; IM = intamusculaire et IV = intra veineux. On distingue également les traitements locaux qui n’intéressent qu’une partie de l’organisme : ex yeux ou oreilles, des traitements à visée générale qui intéressent tout l’organisme.

-vaccin:    il s’agit le plus souvent d’une partie des germes causant la maladie pour laquelle on vaccine et qui ont subit des traitements chimiques visant à réduire voire annihiler complètement leur  pouvoir de créer la maladie. Le vaccin pour être efficace doit être administré avant tout contact avec le germe naturel pour être efficace. Les fabricants donnent des protocoles de vaccination qu’il convient de respecter. Ces vaccins sont administrés le plus souvent par injections SC ou IM ou par voie locale: ex goutte dans l’oeil pour les oiseaux.

– incubation:    l’incubation d’une maladie représente le temps qui s’écoule entre la contamination par un germe et l’apparition des premiers symptomes.

-symptomes:    sont constitués par  la description des troubles observés sur l’animal.

les commémoratifs:     sont représentés par l’ensemble des informations que l’on peut recueillir sur les circonstances d’apparition du problème .